Pour la première fois, on établit un lien entre microbiote et arthrose
Le microbiote intestinal : un rôle qui dépasse de loin les seules fonctions de régulation du transit et d’élimination !
Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes – bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes – qui vivent dans un environnement spécifique. Si notre organisme héberge différents microbiotes, au niveau de la peau, de la bouche, des poumons et du vagin, le microbiote qui mobilise le plus l’attention des médecins et des chercheurs est notre microbiote intestinal. Principalement localisé dans l’intestin grêle et le côlon, abritant des centaines de milliards de micro-organismes qui vivent ensemble et en bonne intelligence, c’est le plus « peuplé » de nos microbiotes et aussi le plus puissant : avec 200 000 millions de neurones qui lui permettent d’échanger des informations avec notre cerveau.
Altération du microbiote intestinale et maladies métaboliques : une relation étroite
Contrairement aux idées reçues, le rôle du microbiote intestinal ne se contente pas de régir notre motricité intestinale et le bon fonctionnement de nos fonctions d’élimination : nous savons aujourd’hui qu’il est impliqué dans la fonction digestive, métabolique, immunitaire et neurologique. En conséquence, on ne s’étonnera pas que la dysbiose, ou l’altération du microbiote intestinal provoquée par un déséquilibre de la biodiversité au sein de la flore intestinale, constitue pour les chercheurs une piste sérieuse, étayée par de nombreuses études cliniques, pour expliquer la déclaration de certaines pathologies métaboliques aussi sévères que le diabète, l’obésité, les troubles anxieux/dépressifs et les maladies auto-immunes inflammatoires[1].
Déséquilibre du microbiote et rhumatismes inflammatoires
50 000 publications et 1200 projets de recherche sont consacrés au microbiote chaque année et de récentes découvertes permettent aujourd’hui d’établir un lien entre la dysbiose et les rhumatismes inflammatoires ; une révolution pour l’approche thérapeutique de ces pathologies. Dans la polyarthrite rhumatoïde (PR), par exemple, les chercheurs retrouvent, aux stades précoces de la maladie, de manière prépondérante, Prevotella copri, une bactérie à Gram négatif de la flore intestinale qui a proliféré anormalement[2].
La dysbiose et l’arthrose, un lien qui offre de nouvelles chances thérapeutiques aux patients
L’arthrose est une maladie inflammatoire chronique douloureuse des articulations qui affecte plus de 10 millions de français et constitue la première cause d’invalidité chez les plus de 40 ans.
Un chiffre suffit à prendre la mesure de sa gravité : on relève un taux de décès 1,55 fois plus élevé[3] chez les personnes souffrant d’une arthrose du genou que le taux attendu en population du même sexe et du même âge !
L’arthrose est due à la détérioration et à la destruction du cartilage articulaire, sous la double action d’une usure mécanique (causée par différents facteurs comme l’âge, une surcharge pondérale, une activité physique trop intense ou mal réalisée, certaines maladies articulaires, des séquelles de traumatismes ou bien encore l’hérédité), et d’une inflammation locale.
Si l’on savait déjà que la dysbiose intestinale était impliquée dans la survenue ou l’aggravation de l’arthrose via son rôle dans l’apparition de maladies qui font souffrir mécaniquement les articulations (syndrome métabolique et obésité), on ignorait jusqu’à récemment qu’elle agissait aussi, bien plus directement, au niveau de l’inflammation articulaire. Aujourd’hui, le mécanisme est parfaitement décrit : en entraînant une perméabilité anormale de la paroi intestinale, la dysbiose favorise le passage de molécules appelées lipopolysaccharides (LPS) dans le flux sanguin. Ces molécules, libres d’atteindre nos organes, migrent vers les cartilages articulaires et la membrane synoviale dont le rôle est de protéger l’articulation des frictions. Réagissant à leur contact, les cellules immunitaires de la membrane synoviale s’activent et libèrent des médiateurs inflammatoires… qui vont entretenir l’inflammation articulaire. Un cercle vicieux sur lequel il est possible d’agir en rééquilibrant le microbiote !
Arthélio®, la nouvelle piste thérapeutique qui freine efficacement l’escalade inflammatoire dans l’arthrose
Le traitement pharmacologique de l’arthrose se limite classiquement à l’administration limitée d’infiltrations/d’injections intra-articulaires, et à la prescription de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens et d’antalgiques dont l’usage prolongé peut aggraver l’arthrose et/ou présenter un danger pour le foie, les reins et le système cardiovasculaire. Arthélio® vient bousculer les lignes en traitant le mécanisme inflammatoire à sa source ! Arthélio® est une préparation postbiotique à base de probiotiques inactivés permettant d’enrayer ce mécanisme : l’effet préventif de son composé actif (Bifidobacterium longum CBi0703) sur la dégénérescence du cartilage articulaire a été mis en évidence dans des études sur modèles animaux avec un modèle expérimental d’arthrose. Son mode d’action ? En permettant de maintenir ou de restaurer un microbiote sain, Arthélio® maintient l’étanchéité de la paroi intestinale, empêchant ainsi les lipopolysaccharides (LPS) d’emprunter le circuit sanguin et d’atteindre les cartilages et la membrane synoviale. Arthélio® agit donc sur le facteur inflammatoire de dégradation du cartilage et diminue significativement les douleurs qui lui sont associées.
Arthélio® : moins de douleurs, moins de crises… et moins d’anti-inflammatoires !
L’efficacité d’Arthélio® a été évaluée par un test d’usage auprès d’un panel de patients représentatifs de la population arthrosique en France et ayant pris quotidiennement 1 gélule par jour pendant 90 jours. Les résultats, sont très favorables : une baisse de 30% des patients souffrant au quotidien, une augmentation de 54% du nombre de patients n’étant plus gênés dans leurs activités quotidiennes et une baisse de 47% du nombre de patients souffrant d’une douleur “relativement” à “très importante” pendant une crise. Par ailleurs, Arthélio® a un impact net sur la fréquence et la durée des crises avec une baisse de 43% du nombre de patients souffrant d’une crise dans le dernier mois.
Enfin, Arthélio® diminue de 72% la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires chez les patients traités, avec un bénéfice sur la santé générale du patient qui n’est pas négligeable.
Références :
[1] Pancreatic β-Cells Limit Autoimmune Diabetes via an Immunoregulatory Antimicrobial Peptide Expressed under the Influence of the Gut Microbiota. https://www.cell.com/immunity/fulltext/S1074-7613(15)00302-7
[2] Microbiotes et rhumatismes inflammatoires. Matthias Jarlborg , Deshiré Alpizar-Rodriguez , Axel Finckh. Article paru le 7 mars 2018 dans la Revue Médicale Suisse.
[3] Nüesch E, et al. 2011;342:d1 165; Mendy et al., 2018.